De nombreuses parcelles agricoles ou vignobles nécessitent régulièrement d’être traités par différents produits phytosanitaires. L’épandage de matières fertilisantes s’effectue dans un cadre règlementaire stricte afin de limiter les problèmes de pollution. Ces produits fertilisants dits ‘pesticides’ ont pour objectif de combattre les insectes, les champignons ou les herbes indésirables. Certains produits biologiques peuvent alternativement être utilisés à cet égard. Cette pratique s’effectue le plus souvent avec un hélicoptère ou un avion. Toutefois, cette solution est assez onéreuse, très polluante et pratiquement impossible sur des terrains inclinés.
Epandage par drone
Le sulfatage par drone peut se faire à très basse altitude sur les vignobles ou les parcelles agricoles. Le drone a un poids d’environ 40 kg au décollage et un volume de liquide allant de 10 à 15 litres à épandre sur la parcelle agricole. Le drone peut être programmé automatiquement pour faire un circuit, mais un pilote peu reprendre les commandes du drone manuellement en tout temps.
Au-delà de l’épandage liquide, il existe aussi l’épandage solide de trichogrammes qui peut s’effectuer par drone. Ce procédé sert à lutter contre la pyrale de maïs en lâchant à intervalle régulier des trichogrammes (insecte parasitoïdes) qui se chargeront de tuer dans l’œuf la future chenille de pyrale.
Trichogrammes
L’enjeu
L’épandage par drone est tout d’abord 30 pourcent moins cher que par hélicoptère. Il est aussi moins polluant et moins bruyant. Mais l’argument premier en faveur du drone comparé à l’hélicoptère réside dans sa précision. En effet, sur des terrains inclinés, l’hélicoptère est moins adapté et sa dispersion de produit phytosanitaires trop large. En revanche, le drone volant à très basse altitude obtient clairement une meilleure dérive. Pourquoi le drone est alors une meilleure alternative :
• Moins onéreux que l’hélicoptère.
• Moins polluant que l’hélicoptère.
• Bien plus précis que l’hélicoptère.
Analyse de la végétation par télédétection
Dans l’optique d’effectuer des études sur des plantations, des vignes ou toute autre culture comprenant des inter rang, il est possible de les faire par télédétection à l’aide d’une caméra multispectrale embarquée sur un drone. L’acquisition d’imagerie multi spectrale, avec une plus grande longueur d’onde, permet une étude beaucoup plus fine des détails non visible à l’œil nu (indice NDVI).
L’enjeu
Ce procédé de cartographies est un outil efficace et une véritable aide à la décision dans le domaine agricole ou viticole. Il permet d’identifier de manière visible les portions de terre plus sèches afin de cibler plus efficacement les efforts d’épandage.
Ce procédé peut également être utilisé dans le domaine forestier pour une analyse morphologique de la canopée ou la détection d’arbre mort. Le drone est capable de restituer une analyse par images bien plus précise qu’un avion ou un satellite ne pourrait le faire. Pourquoi le drone est alors une meilleure alternative :
• Une plus grande finesse dans les détails de l’analyse végétale.
• Moins onéreux qu’un avion.
Indice NDVI
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