Volumétrie et relevé 3D par drone

Dans l’optique de mise en œuvre d’ouvrages à grande échelle comme les constructions de ponts, de routes ou de tunnels, il est nécessaire d’avoir des représentations topographiques identiques sur tous les territoires. Depuis le milieu XXsiècle, les géomètres utilisent principalement le tachéomètre, qui mesure les angles et les distances. Aujourd’hui, le donnée GPS ont fait massivement leur apparition dans le monde de la topographie et notamment par l’intermédiaire d’un nouvel engin : le drone.

Relevé 3D et orthophotographie

Le drone fournit des relevés 3D de très grande précision et avec une résolution supérieure à celle obtenue par avion. Le drone permet la réalisation d’orthophotographie ou nuage de points denses. Cette pratique est notamment employée pour la cartographie de grande échelle, l’aménagement des territoires voire la numérisation de bâtiments publics ou encore les études environnementales.

 

 

Calcul de volume dans les carrières ou les mines

Les tas de terre ou de gravier étant par nature de forme irrégulière, il est difficile d’estimer leur volume avec une grande précision en utilisant des méthodes traditionnelles. Ces méthodes lentes et coûteuses interdisent également des relevés fréquents et peuvent même menacer la sécurité du géomètre, qui doit monter et descendre des tas de sable et/ou travailler au milieu de machines en mouvement.

 

 

De meilleures données d’inventaire et des informations financières

Les images aériennes des drones peuvent être utilisées pour générer des nuages de points, des modèles numériques de surface, des modèles numériques de terrain et une reconstruction en 3D d’un site minier. Comme le nuage de points contient plusieurs milliers de points de données, il est désormais possible de réaliser facilement des calculs de volume très précis. Par exemple, cela permet de calculer avec une grande précision la valeur des stocks pour les rapprochements mensuels ou les audits de fin d’année.

L’enjeu

Durant de nombreuses décennies, l’avion ou au sol le tachéomètre a constitué les pratiques incontestées en matière de cartographie. Avec l’émergence du drone, les pratiques ont été revues et modernisées sachant que le drone va bien au-delà de l’aviation. Il fournit des relevés beaucoup plus précis et une densité plus riche de détails.

  • Moins onéreux que l’avion
  • Plus précise et détaillé que l’avion

BIM & architecture

Les projets architecturaux se subdivisent en plusieurs étapes clés allant de l’étude prévisionnelle à la livraison du projet final. Parmi ces cas de gestion de projet, il y a le BIM (Building Information Modeling) qui consiste à suivre les coûts de construction en temps réel et vérifier l’environnement direct du projet. Le BIM permet de modéliser les données d’infrastructure dans l’objectif d’améliorer sa qualité et son exploitation.

Dans l’optique d’un projet architectural, le drone peut être employé pour créer une orthophotographie ou un modèle numérique de terrain (MNT) avec un nuage de points afin d’étoffer une pré-étude topographique ou de suivi de chantier. En effet les chantiers de toutes sortes et de toutes tailles (mines, carrières) nécessitent des suivis réguliers constitués de relevés, de calculs de volume ou d’inspections diverses. Les données acquises par le drone sur un chantier permettent une surveillance plus pointue des travaux, par exemple pour s’assurer des distances règlementaires des voies réservées au camion afin d’éviter tout risque d’accident.

 

Tout savoir sur les missions d'un spécialiste 3D BIM

 

L’enjeu

  • Modélisation numérique de terrain en images de synthèse pour un projet architectural
  • Obtention de données très précises du chantier
  • Possibilité accrue de surveillance de chantier
  • Calculs précis de cubature, prévisions financières des besoins et du matériel (camions, opérateurs, fuel)

Toutes les informations sur le programme de formation photogrammétrie.

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